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21 août 2010 6 21 /08 /août /2010 22:50

C'est une boucle que j'avais repérée depuis un bon moment, mais sa difficulté avait toujours pris le dessus sur ma motivation. Jusqu'à aujourd'hui ! La météo est excellente, les jambes répondent bien depuis une semaine, bref tous les voyants sont au vert. Yapuka !

 

Compte-tenu de la longueur et d'une contrainte d'horaire le soir, je décide de partir tôt, dès que la luminosité le permet. Je suis donc sur le vélo à 6h30 par une température déjà douce qui me permet de ne pas m'encombrer du coupe-vent. A peine deux petits kilomètres de plat pour m'échauffer, ensuite les difficultés commencent tout d'abord pour m'emmener à Uriage via Jarrie et Brié.

 

DSC06100.JPGAujourd'hui j'ai fait une spéciale églises

 

C'est véritablement à partir d'Uriage que les choses sérieuses commencent. Je me hisse vers Saint Martin d'Uriage pour aller chercher les Balcons de Belledonne. Cette route est usante, les bosses s'enchaînent rapidement. Trop même puisqu'à Pinet je manque un carrefour et descends sur Corps. Je me rends rapidement compte de mon erreur mais pour rejoindre mon parcours j'en suis quitte pour remonter par un bon raidar.

 

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Doucement le soleil émerge au dessus du massif, caressant la route et réchauffant déjà l'atmosphère. Voilà qui promet pour cet après-midi !

 

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Le col des Mouilles est grimpé sur un bon rythme sans pour autant faire trop monter le coeur. C'est qu'il en reste des bosses à escalader, pas question de me mettre dans le rouge. De montées en descentes j'atteins le col des Ayes, pour foncer ensuite sur Theys.

 

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Theys marque le pied du col du Barrioz, que je n'ai encore jamais franchi. Ce n'est pas le versant le plus difficile puisque Theys se trouve déjà à plus de 600m d'altitude (le col est à 1041m). Comme je l'ai fait jusque là je maintiens un rythme moyen qui me permet de profiter au maximum des paysages magnifiques du coin. Ce qui ne m'empêche cependant pas de tenir les 1100m/h de VAM. La descente sur Saint Pierre d'Allevard me plaît bien, rapide et sinueuse. J'y croise pas mal de cyclos ce qui n'est guère étonnant puisque la pente est belle et ombragée.

 

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S'en suit une petite transition en fond de vallée que je met à profit pour me ravitailler. La journée va être longue, et vu le final il m'est interdit de tomber en panne sèche. Je n'en suis pas encore là, en attendant je continue à enchaîner les petites bosses du côté de Presle, Le Verneuil, Villard de la Table et La Table.

 

Le col suivant sera le col de Champ-Laurent. Il n'est pas difficile de ce côté-là et offre de beaux points de vue sur la vallée en contre-bas.

 

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Après une descente technique sur le hameaux des Granges j'enchaîne sur le col du Grand Cucheron, nettement plus raide. Par contre il ne fait guère que quatre kilomètres, rien à voir avec les 12 bornes de grimpée à 7% de son autre versant. Autre versant que je dévale pour rejoindre la vallée de la Maurienne.

 

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Seconde transition pour remonter la vallée sur une grosse quinzaine de kilomètres. Comme tout à l'heure j'en profite pour bien m'alimenter et remplir les bidons. Il commence à faire chaud (plus de 30°C), aussi je m'applique à boire très régulièrement.

 

Saint Etienne de Cuines... Voilà le gros morceau du jour, abordé après 145km et 3500m de dénivelé. Je ne connaissais pas encore le Glandon par ce versant, et le moins que l'on puisse dire c'est que j'ai pris le temps de le découvrir. Dès le pied la chaleur m'agresse, je ne me sens pas bien, je cuis. Même en m'aspergeant la tête et la nuque de temps à autre j'ai le plus grand mal à faire redescendre un peu la température. Ma progression s'en ressent, je vois ma vitesse décroître régulièrement.

 

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Je parviens à trouver une fontaine en léger retrait de la route. Je resterai bien cinq minutes la tête sous l'eau fraîche, jusqu'à le froid me fasse mal au crâne. Nouveau plein d'eau (j'en ai vidé deux litres sur les 10 premiers kilomètres d'ascension) et c'est reparti, de moins en moins vite.

Les derniers kilomètres sont vraiment très durs, je dois me faire violence pour continuer à monter. Comment faire autrement d'ailleurs ? Je ne vais certainement pas refaire le tour en sens inverse !

 

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Ouf, enfin le sommet ! Il est bien sûr encombré, je ne m'arrête donc pas et redescends immédiatement vers le barrage de Grand'Maison. Si dans un premier temps j'avais envisagé pousser jusqu'à la Croix de Fer, la fatigue m'en a dissuadé. Vive la descente !

 

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La remontée sur Le Rivier d'Allemont est rude. Surtout après une pointe à plus de 80km/h puisque l'inversion de pente me fait perdre 90% de ma vitesse. Argh...

 

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Dernier plein des bidons (6 litres de passés sur la journée), et je n'ai plus qu'à redescendre la vallée de la Romanche, dans la circulation et avec son habituel vent de face. Une belle journée de vélo !

 

Le parcours :

 

Parcours---20100821.jpg

 

La télémétrie :

 

Telemetrie---20100821.jpg

 

La sortie en chiffres :

Distance : 225.0 km

Dénivelé : 5060 m

Durée : 9 h 03

Vitesse moyenne : 24.9 km/h

FC moy / max : 139 / 175

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19 août 2010 4 19 /08 /août /2010 22:50

Pour une fois c'est en milieu de semaine que je m'offre une bonne petite sortie. Non pas que je ne roule que le week-end puisque j'ai pris l'habitude de manger un peu de dénivelé le soir après le boulot. Mais ce coup-ci c'est sur l'invitation de Gilles Defrance, de passage dans la région pour disputer la Pantani, que je me rends à Bourg d'Oisans en début d'après-midi.

 

Je retrouve Gilles, accompagné de son frère Denis, au pied de l'Alpe d'Huez pour fixer notre parcours. J'ai bien quelques idées mais c'est finalement une réflexion de Denis qui me décidera. Puisqu'il ne connaît pas la fameuse grimpée de l'Alpe, ce sera notre première bosse.

 

Nous partons donc à froid dans les premiers lacets, accompagné d'un jeune hollandais qui s'est préparé en même temps que nous. Sans échauffement la pente est particulièrement rude !

 

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Le ciel est chargé mais cela a l'avantage de maintenir une température certes fraîche pour la saison mais idéale pour grimper à l'aise. En espérant qu'il ne fasse pas trop froid en altitude...

 

Au fil des lacets le jeune hollandais monte le rythme. Je reste calé dans sa roue, Gilles suit quelques longueurs derrière, quant à Denis il monte à sa guise. Étant très à l'aise je prends le relais peu avant la mi-pente, tout en accélérant doucement. Je me cale au dessus de mon seuil, entre 170 et 175 puls, histoire de reprendre l'habitude de tourner à haut régime. Le gars en orange s'accroche.

 

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L'envie de compétition commence à reprendre le dessus. En arrivant sous Huez j'accélère encore, jusqu'à enfin décrocher le batave. Mais après quelques centaines de mètres je dois remonter une dent pour récupérer. A deux kilomètres du sommet nous voilà de nouveau ensemble. Je ne lui laisse que peu de répit et en remet une couche. Cette fois-ci je maintiens mon effort jusqu'au bout pour finir avec environ 200m d'avance.

 

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Je fais demi-tour immédiatement pour rejoindre Gilles. En croisant mon adversaire du jour nous échangeons un salut et un sourire, pas mécontents de nous être tiré la bourre. Je retrouve Gilles à un kilomètre de la station, dernier kilomètre que nous ferons côte à côte.

 

Après être montés jusque sur le haut de l'Alpe d'Huez nous convenons de faire demi-tour pour aller chercher Denis. Nous redescendons en nous laissant couler, mais aucune trace de notre troisième larron... A La Garde toujours personne. Craignant qu'il ne soit redescendu à la voiture nous finissons la descente mais là encore nous ne retrouvons pas Denis.

 

Bon il faut dire qu'au départ nous n'avons pas vraiment été clairs sur notre parcours. J'ai évoqué le fait d'emprunter la route en balcon qui part de La Garde pour rejoindre le Freney d'Oisans. Peut-être a-t-il pris directement cette direction ? Peu enthousiaste à l'idée de faire la boucle en sens inverse en remontant la vallée de la Romanche, nous repartons pour une seconde grimpée jusqu'à La Garde.

 

A partir de là c'est la route que mes deux compagnons arpenteront sur le final de la Pantani. Encore une belle pente avec des passages à 10% avant la récompense :

 

DSC06095.JPG

 

C'est beau mais ça se mérite, n'est ce pas Gilles ?

 

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La suite est plus simple, ce qui nous permet de profiter pleinement du paysage tout en discutant. Après un petit bout de descente la route remonte encore un peu, tout à fait le genre de chose qui fait bien mal aux jambes. A chaque inversion de pente il nous faut un petit moment pour retrouver le rythme.

 

Au sommet de cette dernière bosse qui voyons nous arriver ? C'est Denis, qui comme nous le pensions à pris directement la route en balcon sans atteindre l'Alpe d'Huez, avant de faire lui aussi demi tour arrivé au Freney d'Oisans. Et le moins que l'on puisse dire c'est qu'il s'éclate sur ces belles routes de montagne !

 

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Fini les bosses, après seulement 45 kilomètres... mais déjà 1900m de dénivelé avalé ! Je ne vais pas non plus les anéantir, ils auront encore des surprises dimanche. En attendant nous poursuivons notre descente.

 

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Il ne nous reste plus qu'à rejoindre Bourg d'Oisans en profitant de la pente pour une fois favorable. Encore une belle après-midi de vélo. Merci Gilles et Denis pour votre agréable compagnie, on remet ça quand vous voulez !

 

La télémétrie :

 

Telemetrie---20100818.jpg

 

La sortie en chiffres :

Distance : 60.3 km

Dénivelé : 1940 m

Durée : 2 h 41

Vitesse moyenne : 22.5 km/h

FC moy / max : 138 / 179

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14 août 2010 6 14 /08 /août /2010 15:25

Ce week-end mes parents sont en visite en Isère. Du coup pendant que ces dames et le fiston promènent dans le coin, mon père et moi optons pour une sortie vélo relativement courte afin d'être rentrés pour le repas de midi. Déjà à plusieurs reprises mon père voulait grimper l'Arzelier, mais à chaque fois des conditions météo abominables avaient contrarié ses plans. Il est donc au programme du jour, programme qui ressemble fortement à la sortie faite dernièrement avec Michel.

 

Nous partons peu après 7 heures, le ciel est déjà menaçant et la température fraîche. Normalement nous ne devons pas essuyer d'averses, nous sommes donc optimistes. Rapidement nous nous élevons pour rejoindre Saint Georges de Commiers. La pente est douce, idéale pour s'échauffer. J'ai un peu de mal à mettre la machine en route après une semaine sans toucher au vélo, mais je sens que les jambes ont bien récupéré. Voilà qui fait plaisir !

 

Nous rejoignons Vif puis nous nous dirigeons vers Le Gua, qui marque le pied du col de l'Arzelier. Mon père l'attaque sur la plaque, pour ma part je suis plus prudent et reviens ensuite doucement. Au fur et à mesure de l'ascension je me sens de mieux en mieux et prends peu à peu le large, jusqu'à Prélenfrey. Nous finissons cette première bosse ensemble, totalement seuls sur la route. Nous descendons ensuite vers Château Bernard, non sans nous être couverts. Je vais même garder les manchettes une bonne partie de la matinée.

 

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Les petits faux plats entre Saint Andéol et le pied du col des Deux sont vite avalés. Il n'en est pas de même pour ce col, toujours aussi raide !

 

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C'est à partir de Gresse en Vercors que nous allons apporter quelques modifications au parcours du 24 juillet dernier. Nous allons chercher deux cols dans les environs. Le premier n'est pas le plus dur, mais encore faut-il le trouver. Nous mettrons dix bonnes minutes pour attraper la bonne route afin de conquérir le col de la Croix de Serre Monet.

 

20100814-0834.JPG

 

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Le second est autrement plus sportif. Il s'agit du Pas du Serpaton, situé entre Gresse en Vercors et Monestier de Clermont. Les premiers kilomètres restent largement abordables, entre 8 et 10%, si ce n'est la route par moments très dégradée. Par contre il s'ensuit une belle rampe de 700m à plus de 14% de moyenne, nettement plus délicate à appréhender. Pour corser le tout les gravillons s'invitent à la fête et obligent à jouer l'équilibriste.

 

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Une fois passée la barrière qui empêche toute circulation dans les alpages nous retrouvons une pente moins soutenue, mais à elle se substitue le froid et l'humidité. Peu à peu nous rejoignons le plafond nuageux qui vient à notre rencontre. L'ambiance est glaciale, presque lugubre.

 

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Nous ne voyons bientôt plus grand chose. Seul le ruban gris de la route nous guide, et sans le tintement des cloches des vaches toutes proches nous nous sentirions bien seuls. Nous passons le col et continuons à monter jusqu'à ce que la route prenne fin, quelques centaines de mètres plus loin. Il va sans dire que nous nous couvrons bien avant de redescendre.

 

20100814-0837.JPG

 

Dans la descente nous avons un beau point de vue sur le col de l'Allimas, le suivant au menu. Enfin normalement, parce que nous commençons à avoir froid et le plafond nuageux descend de plus en plus.

 

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De retour à Gresse en Vercors décision est prise de modifier nos plans. L'Allimas à disparu dans les nuages et la température a chuté de 5°C. Nous redescendons donc vers Saint Guillaume pour retrouver un peu de douceur. Mais ce n'est pas parce que nous avons choisi de perdre un peu d'altitude que nous évitons les bosses pour autant. Le village de Saint Guillaume passé nous grimpons vers Miribel Lanchâtre.

C'est encore une belle pente dans laquelle je monte le rythme pour voir ce que j'ai dans les jambes. Et je suis agréablement surpris de constater que j'arrive à maintenir une vitesse proche de 18km/h pour une pente avoisinant les 8%.

 

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Il ne nous reste plus qu'à nous laisser filer dans la descente pour revenir sur Vif. Les derniers coups de cul sont une formalité et nous rejoignons Champ sur Drac à près de 40km/h, avec un peu d'avance sur l'heure prévue.

 

Le parcours :

 

Parcours---20100814.jpg

 

La télémétrie :

 

Telemetrie---20100814.jpg

 

La sortie en chiffres :

Distance : 98.1 km/h

Dénivelé : 2290 m

Durée : 3 h 59

Vitesse moyenne : 24.6 km/h

FC moy / max : 134 / 183

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9 août 2010 1 09 /08 /août /2010 21:30

Après la déconvenue de la veille il fallait que je m'en remette une couche. Ce n'est pas parce que le samedi a été décevant (du point de vue de ma "performance" s'entend) que j'allais resté le cul vissé sur mon canapé le lendemain. Direction l'Oisans ! Mais comme je me doute bien que la forme ne serait pas au rendez-vous, j'opte pour des grimpées que je ne réaliserai pas lors d'un entraînement classique.

 

Je m'avance jusqu'à Allemont afin d'être au plus près de mes objectifs du jour. Au menu pour commencer le col du Sabot, situé au dessus de Vaujany. C'est grâce à Skelet, membre du forum de l'Ardéchoise, que j'ai appris que ce col était peut être atteignable en vélo. Je vais donc pouvoir le vérifier.

 

Tout d'abord les chiffres pour présenter la bosse. Le col du Sabot c'est 14.5km à 8.9% de moyenne, et un sommet à 2100m. Voilà qui promet d'être plaisant, non ? Pour aller le chercher rien de plus simple : grimpez à Vaujany, puis grimpez au Collet de Vaujany, puis grimpez encore, jusqu'au bout de la route. Quand il n'y a plus de route vous êtes arrivés !

 

http://www.climbbybike.com/profile_520/Col_du_Sabot_d43_d526_profile.jpg

Dès le pied la difficulté est présente, comme pour inciter à la prudence. Mais d'un autre côté cela permet de prendre rapidement de l'altitude pour dominer le lac du Verney.

 

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Il fait bien meilleur que la veille ce qui est plutôt rassurant quand on veut grimper à plus de 2000m. Un court replat avant le hameau de La Villette permet de souffler un peu avant de repartir de plus belle dans des pentes à plus de 10, voir 11%. Pas assez pentu ? Alors tentez de monter de l'autre côté :

 

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Au fil des lacets le paysage s'ouvre, de plus en plus beau dans une ambiance de haute montagne. Et en grimpant aussi tranquillement je peux pleinement profiter de tout cela. Il faut juste prendre garde aux vaches qui traversent nonchalamment la route, visiblement peu habituées à voir un cycliste dans leur univers.

 

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Finalement le sommet arrive, avec un petit courant d'air pas franchement chaud. Un coup d'oeil de l'autre côté pour apercevoir le lac de Grand Maison et la route menant aux cols du Glandon et de la Croix de Fer avant de redescendre.

 

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Si la première partie de cette descente est très prudente du fait de la présence des vaches et des barrières canadiennes, sur le bas je prend de la vitesse comme j'aime le faire dès que possible. Voilà la première partie bouclée, cap sur la seconde.

 

Pour cela je rejoins Huez en passant par Villars Reculas. Là encore la pente est intéressante bien que moins rude que sur le col du Sabot. Et quelle récompense lorsque la route domine la vallée !

 

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Je retrouve plus de monde pour finir l'ascension jusqu'à l'Alpe d'Huez. Je grimpe toujours sur le même rythme, de toute façon je n'ai pas les jambes pour aller plus vite. Je ne m'arrête pas à la station, le but est d'aller chercher le col de Poutran. Je crois bien que je n'y retournerai pas de sitôt, cette portion de route est vraiment désagréable. Pour estomper un peu cette impression je tire jusqu'au lac Besson où je m'offre une petite pause.

 

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Sympathique mais il y a trop de monde pour moi, je reprend rapidement la route en sens inverse. La chaussée est très dégradée, ça saute dans tous les sens. Je ressent un coup sur la cuisse : ma sacoche de selle vient de lâcher ! La fixation n'a pas supporté les vibrations et a cassé net. Elle n'est plus retenue que par une sangle... Je rentre donc en repassant par Villars Reculas.

 

Dans la descente finale je rattrape une voiture. Alors que je ne suis plus qu'à une vingtaine de mètres, lancé à près de 80km/h en pleine ligne droite, un daim traverse la route. Il passe derrière la voiture, je saute sur les freins, la roue arrière chasse. Je parviens à remettre le vélo en ligne alors que l'animal a disparu dans les bois. Ce n'est pas passé loin...

 

Au final je rentre avec un beau dénivelé sur une distance relativement courte. Les jambes ne sont pas en plus mauvais état que la veille ce qui est plutôt bon signe. A suivre.

 

Le parcours :

 

Parcours---20100808.jpg

 

La télémétrie :

 

Telemetrie---20100808.jpg

 

La sortie en chiffres :

Distance : 84.2 km

Dénivelé : 2810 m

Durée : 4 h 05

Vitesse moyenne : 20.6 km/h

FC moy / max : 135 / 163

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9 août 2010 1 09 /08 /août /2010 19:30

Qui d'autre que Sébastien peut me faire découvrir ce superbe massif qu'est la Chartreuse ? Et qui d'autre pouvait tracer un parcours permettant de gravir tous les cols du coin en une seule sortie ? Bien décidé à me frotter à ce "Défi de Chartreuse" je me rend de bonne heure chez mon guide pour une journée qui s'annonce superbe.

 

Départ au petit jour, à la fraîche. A la fraîche c'est le cas de le dire, il ne fait que 7°C à 6 heures. Autant dire que manchettes et coupe-vent sont de rigueur pour l'ascension du premier col, les Mille Martyrs. Première formalité passée tranquillement avant d'attaquer la longue descente en faux-plat pour rejoindre le pied du col de la Placette.

 

Deuxième formalité même si j'ai les jambes lourdes. La descente sur Voreppe est rapide, première prise de vitesse. Puis nous rejoignons Saint Egrève pour ce qui sera la seule portion plane de la journée.

 

Le col de la Charmette. Sébastien m'a prévenu c'est le gros morceau du jour, il faut se faire patience sous peine d'exploser en vol. Ceci dit il adopte un rythme intéressant dès le pied. Quant à moi je peine un peu à trouver la bonne carburation, comme à chaque fois que je me lance dans des enchaînements de grimpées. Peu à peu cela revient et je termine ce troisième col avec de bonnes jambes.

 

DSC06054.JPG

 

Nous prenons quelques minutes pour nous ravitailler et nous couvrir avant de redescendre par le même chemin. Il ne fait pas très chaud dans les bois, heureusement que cela ne dure pas trop longtemps. Malheureusement ce froid contribue au retour des mauvaises sensations, j'ai les cuisses dures.

 

Quatrième col : le col de Clémencière que je ne connais pas de ce côté là. Assez facile il nous permet d'enchaîner par le col de Vence avant de prendre la direction du col de Porte. Là je connais, et c'est bien plus agréable avec une météo plus clémente que la dernière fois.

 

Mais la météo ne fait pas tout, cette fois-ci je ne tiens plus la roue de Sébastien (toujours aussi régulier lui !) et prend quelques longueurs de retard au sommet. Je commence à avoir de sérieux doutes sur ma capacité à réaliser la totalité du défi.

 

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Nouvelle descente, comme je les aime : rapide, de beaux virages... Trop rapide même, alors que je file Sébastien bifurque sur la droite pour rejoindre Saint Hugues en Chartreuse. Je suis bon pour un demi-tour et remonter une dizaine de mètres sur le 50x11. C'est bon pour les cannes ça !

 

Superbe Chartreuse. Nous avons quitté les routes principales et pouvons maintenant nous délecter de cette nature. Sébastien joue le guide touristique en me montrant les sommets, les bons coins où skier et les grimpées à faire en vélo.

 

Saint Pierre en Chartreuse, ici point d'eau aux fontaines. Les restrictions sont de mise alors que toute la montagne dégouline ! Zèle écologique ou réelle pénurie ? Heureusement les gens sont accueillants et Séb peut faire le plein dans un bar du village.

 

Viens le 8ème col. Ah, il en manque un ? C'est le col de Palaquit que nous avons passé en grimpant au col de Porte. Donc 8ème col, le Cucheron. Pas long, pas sympa, ce coup-ci je suis pratiquement scotché à la route. Même s'il est vrai qu'il présente un passage assez raide, il n'y a pourtant pas de quoi exploser de la sorte. Toujours est-il qu'au sommet je ne suis pas vraiment en pleine forme...

 

http://a21.idata.over-blog.com/0/56/08/97/Aout-2010/Aout-2010-7004.JPG

 

Je sais que s'en est terminé pour moi. Je n'avance plus dans les bosses, et pourtant le cardio est de plus en plus bas. Je suis tout simplement fatigué. Sans doute fatigué par les sorties courtes mais musclées que j'accumule en semaine après le boulot. Toujours est-il que je ne viendrai pas à bout du Défi de Chartreuse aujourd'hui...

 

Nous descendons sur Saint Christophe sur Guiers par les gorges du Guiers Vif, très sympathiques. C'est là que nos routes se séparent. Alors que Sébastien poursuit son Défi vers le col de Couz je préfère rentrer, en grimpant une dernière bosse pour atteindre Miribel les Echelles.

 

Finalement Séb en terminera avec près de 230km et plus de 5800m de dénivelé. Un sacré Défi c'est certain ! Si je n'y suis pas arrivé cette fois-ci ce n'est que partie remise, il y a encore quelques cols que je ne connais toujours pas.

 

Le parcours :

 

Parcours---20100807.jpg

 

La télémétrie :

 

Telemetrie---20100807.jpg

 

La sortie en chiffres :

Distance : 132.8 km

Dénivelé : 3320 m

Durée : 5 h 21

Vitesse moyenne : 24.8 km/h

FC moy / max : 134 / 168

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2 août 2010 1 02 /08 /août /2010 19:50

Voilà maintenant trois mois que j'ai déménagé et je n'avais pas encore eu l'occasion de m'attaquer aux grands cols de la région. C'est chose faite ce week-end, avec Yann (alias Benny pour les forumeurs de l'Ardéchoise).

 

Lever 5h30 pour être fins prêts à nous élancer depuis Allemond, au pied du Glandon. Depuis jeudi Yann accumule du dénivelé dans la région de Grenoble (une sortie en Chartreuse et une du côté de l'Alpe d'Huez), vas-t-il tenir le choc aujourd'hui ? Je ne l'ai informé qu'au dernier moment du parcours, qu'il connaît en partie pour avoir déjà couru la Marmotte.

 

Il ne fait que 9 petits degrés à 7 heures, de quoi nous rafraîchir dans l'ascension de ce premier col. Je me cale à un rythme tranquille, bien décidé à ne pas dépasser les 160 puls aussi longtemps que possible. Je découvre ce Glandon, très agréable à grimper, surtout en ce début de matinée.

 

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Nous rattrapons quelques cyclistes, dont trois hollandais que nous retrouverons plus tard dans la journée.

Jusqu'au barrage de Grand Maison nous évoluons à l'ombre, alors que le soleil commence à caresser les sommets. Puis nous prenons la lumière en pleine face, et avec elle les magnifiques paysages de ce col mythique.

 

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Nous dérangeons à peine les marmottes qui gambadent gaiement, ou au contraire se font chauffer le poil avec délice sous la chaleur naissante.

A moins d'un kilomètre du sommet Yann accélère brutalement. Il est joueur le bougre ! Si jusque là l'ascension était très cool, je monte régulièrement le rythme pour le reprendre à environ 200m du carrefour. Nous prenons à gauche et là c'est moi qui démarre pour aller chercher ce premier col de la journée. Nous ne nous attardons pas et redescendons au carrefour pour finir le col de la Croix de Fer.

 

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Petite pause au col déjà envahi de randonneurs. Il y a plus de marcheurs que de cyclistes ! Profiter de cette météo magnifique en montagne est un pur bonheur, mais nous devons repartir vers Saint Jean de Maurienne.

 

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Nous allons cependant faire un petit détour avant de rejoindre la vallée et sa circulation. Un petit détour pour nous frotter au Mollard, histoire de nous fatiguer un peu avant le gros morceau de la journée. Très agréable aussi ce col, moins sauvage mais pas plus facile que le premier si ce n'est qu'il est bien plus court de ce côté là.

 

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La descente est rapide et technique, un vrai régal. Il faut toutefois prendre garde à l'état parfois dégradé de la chaussée qui rend quelques freinages délicats. En bas surprise : la route est barrée, nous devons remonter sur notre gauche pour rattraper la route de la Croix de Fer. Oh, ce n'est pas bien long, quelques centaines de mètres seulement. Mais entre 12 et 14% avec des gravillons c'est déjà moins drôle.

 

Voici Saint Jean de Maurienne, il va falloir faire profil bas pendant quelques kilomètres et supporter la circulation sur une route qui est tout sauf agréable, du moins en vélo. C'est incontestablement le passage le moins intéressant de la journée mais nous ne pouvons malheureusement pas faire autrement pour rejoindre Saint Michel de Maurienne.

 

Après avoir fait le plein des bidons nous abordons maintenant le Télégraphe. Il commence à faire chaud et il y a beaucoup de monde sur la route. Ce week-end n'est sans doute pas non plus le plus approprié pour fréquenter le coin. Dans ce col c'est chacun pour soi. Je prends mon rythme, toujours régulier, ce qui ne m'empêche pas de monter à bon train. Je suis même un peu surpris de ma vitesse alors que je garde une bonne marge.

 

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Il ne me faudra qu'un peu plus de 45 minutes pour atteindre le col, noir de monde. Comme ça j'ai le temps de me ravitailler en attendant Yann, qui arrive en même temps que les hollandais rencontrés dans le Glandon. Je ne suis pas mécontent de laisser là les touristes pour descendre sur Valloire. Nouveau plein des bidons et nous voilà partis pour le Galibier.

 

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A partir de 2300m je commence à ressentir les effets de l'altitude. Je ne suis jamais monté aussi haut en vélo, mon précédent "record" était établi aux 2115m du Tourmalet. Je ne suis pas en difficulté mais le rendement n'est plus aussi bon, c'est indéniable.

A la faveur d'une pause technique Yann me rejoint (pour lui faire plaisir on dira que j'en chiais lamentablement), nous aborderons les derniers lacets ensemble.

 

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Grand beau, pas un souffle d'air et 25°C au sommet. Que demander de plus ? Une bière bien fraîche peut-être... En attendant Yann se met à l'aise, pieds nus, allongé au bord de la route pour faire bronzette.

 

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Bon c'est pas tout ça mais il faut redescendre maintenant. Encore une fois je me lâche, faisant parfois peur aux automobilistes surpris de me voir débouler dans leurs rétroviseurs. Hélas les 8km500 jusqu'au Lautaret sont trop court dans ce sens. Ensuite c'est bien moins rapide, surtout avec le vent de face.

 

Sur la demande expresse de Yann nous faisons une pause à La Grave pour nous refaire une santé en terrasse juste sous le glacier de la Meije. Magnifique !

 

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Alors que nous avons repris notre descente vers le barrage du Chambon et que j'en ai profité pour faussé compagnie à mon acolyte (et pas alcoolique, il n'a bu qu'une seule bière, en bon disciple de Cricri), je me fais déposé par un TGV hollandais bien connu auquel c'est accroché le-dit acolyte. Je dois faire l'effort pour attraper les roues, le différentiel est impressionnant. Dans la courte remontée avant le barrage Yann attaque, je reste derrière les hollandais pas vraiment ravis et moins efficaces en montée qu'en descente. Je pars à mon tour et remonte sur Yann avant d'accélérer une seconde fois. Je devrais attendre au barrage... Les hollandais reviennent à fond de cale et bifurquent vers les Deux Alpes. Pour nous ce sera descente vers Bourg d'Oisans, fin de la bagarre.

 

Au départ j'avais prévu de rejoindre Allemond par les routes en balcon. Mais un début de crampe au cours de cette petite passe d'armes me fais changer d'avis. Yann ne se prive évidemment pas pour me chambrer. Nous rentrons donc calmement par Bourg d'Oisans pour finir cette magnifique journée de vélo.

 

Je tire mon chapeau à Yann qui aura grimpé 12000m de dénivelé en 4 jours puisque nous avons fait un "petit décrassage" du côté du Luitel dimanche matin. Pas mal pour quelqu'un qui n'a pas vraiment l'habitude de la montagne.

 

Le parcours :

 

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La télémétrie :

 

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La sortie en chiffres :

Distance : 178 km

Dénivelé : 4400 m

Durée : 7 h 33

Vitesse moyenne : 23.6 km/h

FC moy / max : 141 / 179

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26 juillet 2010 1 26 /07 /juillet /2010 21:50

Sans motivation comment prendre du plaisir sur le vélo et ne pas retenir que la souffrance ? Une fois la machine lancée ça va tout seul, le plaisir de rouler incite à renouveler les sorties aussi souvent que possible.

Cette saison de transition a vu des petits haut et des gros bas dans ma motivation. Tout comme pour Michel. C'est donc en duo que nous partons à la recherche de nos sensations perdues, sur les pentes du Vercors.

 

J'ai convié Michel à venir découvrir ces routes calmes. Nous partons donc en direction du col de l'Arzelier en faisant un petit détour par Champ Village et Saint Georges de Commiers. Nous grimpons gentiment, au rythme de la discussion. Descente rapide sur Château Bernard, par une température finalement plus douce que prévue.

 

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Nous longeons le massif vers le sud pour aller chercher le col des Deux. Le coup de pédale est lourd, mais le paysage est là pour nous remonter le moral.

 

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Mon credo : des bosses, encore des bosses, toujours plus de bosses ! Donc après avoir traversé Gresse en Vercors nous grimpons de col de l'Allimas, point culminant de notre escapade. Viens ensuite la descente technique et rapide sur Saint Michel les Portes, avec une vue imprenable sur le Mont Aiguille.

 

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Le meilleur est passé... Maintenant il nous faut revenir à notre point de départ avec un bon vent de face. Le plus pénible n'est même pas ce vent, mais le flot quasi ininterrompu de véhicules qui inonde la N75 en ce samedi d'été. Heureusement nous ne l'empruntons que quelques kilomètres pour revenir sur Monestier de Clermont. A partir de là nous nous dirigeons vers le collet de Sinard pour fuir la circulation.

Un petit détour touristique ? Nous descendons vers le barrage de Monteynard et faisons une pause au belvédère.

 

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Forcément maintenant il nous faut remonter. Une dernière bosse pour arrondir les chiffres avant de revenir à notre point de départ, contre le vent. Cette sortie prend fin, mais avec une forte envie d'y revenir. Bientôt j'espère, c'est bon pour la motivation !

 

Le parcours :

 

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La télémétrie :

 

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La sortie en chiffres :

Distance : 99.1 km

Dénivelé : 2170 m

Durée : 4 h 22

Vitesse moyenne : 22.7 km/h

FC moy / max : 125 / 171

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19 juillet 2010 1 19 /07 /juillet /2010 21:20

Des jours où on se dit qu'on aurait mieux fait de rester couché. Ce samedi en était un, et pourtant je l'attendais avec impatience. Mais comme d'habitude j'ai été incapable de faire ce que j'avais prévu sur ce fichu Ventoux. Compte tenu du temps que j'avais de dispo, je pouvais ambitionner 5 ascensions dans la journée.

 

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C'était sans compter sur une belle panne de jambes, il me faudra près de 2h pour la première grimpée. A cela s'ajoute le compteur qui lui aussi tombe en panne dès le départ, une roue avant qui se voile à cause d'un rayon desserré et un début de blessure à la selle, bref tout ce qu'il faut pour passer une mauvaise journée.

 

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Je repars tout de même pour une deuxième tentative, et cette fois encore il me faudra une paire d'heures. Il n'y aura pas de troisième, je suis dégoûté... Retour prématuré au bercail sans être particulièrement fatigué, mais sans forces.

 

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Est-ce que j'y arriverai un jour ?

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14 juillet 2010 3 14 /07 /juillet /2010 21:45

Contrairement au week-end dernier ce n'est pas la chaleur que j'ai voulu fuir, au contraire, mais la cohue inhérente au passage du Tour de France dans la région. En effet, habitant à moins de 5km de la principale difficulté du jour (la côte de Laffrey), je vois défiler les campings-cars depuis maintenant deux jours. Pas question donc de partir en direction de l'est sous peine de me retrouver coincé et de devoir attendre le passage des pros avant de pouvoir rentrer chez moi. J'opte donc pour le sud avec une boucle qui me fera visiter les Corniches du Drac, le Trièves et la face est du Vercors.


Je pars au petit jour, à la fraîche. Enfin bon c'est vite dit, il fait déjà 22°C à 6h30... Mais cela fait partie de mon entraînement du jour en vue du week-end à venir. Départ par la petite route de Saint Georges de Commiers, dont la pente douce permet une mise en jambe progressive. Ensuite cela continue à grimper régulièrement jusqu'à Monteynard pour s'élever au dessus du Drac.


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Dans cette première ascension je me cale à un rythme moyen, équivalent au niveau cardiaque à celui adopté samedi dernier. Première bonne nouvelle je monte un peu plus vite. A confirmer lorsque je serai plus fatigué en fin de sortie.


Après la petite descente sur Vivier je poursuis le long du Drac, tout comme le 15 mai dernier. Je pousse ainsi pour traverser la rivière au même endroit, au terme d'une descente courte mais néanmoins technique.


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Jusqu'à Saint Jean d'Hérans pas de changements. Ensuite, plutôt que de filer sur Masserange je poursuis vers Mens que je choisi d'aborder par le petit col de la Croix de Charvet (ou collet d'Hérans).


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Là commence une boucle qui va me permettre d'aller chercher le col de Mens. Blotti au pied de l'Obiou ce col d'accès relativement facile offre des paysages montagnards intéressants malgré l'altitude faible (1111m au col). Et quelle tranquillité !


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Viennent ensuite quelques kilomètres de répit avant de revenir sur Mens par le col du Banchet. Je commence à ressentir la chaleur, j'augmente donc sensiblement mon hydratation en conséquence. Il va bientôt faire très chaud ! Je m'autorise une petite pause technique au col, et en profite pour bien me ravitailler.


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Je reviens sur Mens par de petites routes en passant par Le Perrier et Agnès. Revenu sur une départementale je croise bientôt les premiers véhicules suiveurs du Tour.

Toujours bien physiquement je remonte vers le nord vers le col de Cornillon. Bien que la route soit plus large que celles que j'ai emprunté jusque là, la circulation n'en est pas pour autant plus dense. C'est même très calme.


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Après avoir passé le pont de Brion je m'attaque à la longue remontée sur Monestier de Clermont. Maintenant il fait franchement chaud, je monte en gardant une bonne réserve. Pas question de me faire avoir par la chaleur.

Au col du Fau j'ai le choix : rentrer directement en me laissant couler dans la descente, ou aller du côté du Vercors. Je choisi la seconde option. Il fait chaud mais j'ai encore de bonnes jambes et je veux passer la barre des 3000m de dénivelé. Va pour l'Arzelier donc !

Pour cela je me dirige vers Saint Guillaume que je traverse. C'est là le pied de mon dernier col, et j'y reste scotché... 36°C, la pente qui oscille entre 8 et 10°C, j'ai vraiment très chaud. Comme précédemment je monte en dedans en recherchant l'ombre autant que possible. Le niveau des bidons baisse très vite !


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Il fait encore 33°C au col, mais ce n'est rien comparé à ce qui m'attend en bas. Je voulais de la chaleur, je suis servi. Je profite de la descente et du fort vent du sud qui vient de se lever pour soigner la moyenne. Tout en m'aspergeant copieusement pour affronter les 39°C du four grenoblois.

Au final j'ai été rassuré sur plusieurs points. Le premier c'est que je retrouve de bonnes sensations sur des distances qui deviennent correctes. Un second concerne ma résistance à la chaleur : en en gardant sous le pied je suis parvenu à éviter une surchauffe fatale. Tout cela est de très bon augure pour samedi. Mais ce sera beaucoup plus dur...


Le parcours :


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La télémétrie :


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La sortie en chiffres :

Distance : 143.7 km

Dénivelé : 3090 m

Durée : 5 h 40

Vitesse moyenne : 25.4 km/h

FC moy / max : 143 / 172

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11 juillet 2010 7 11 /07 /juillet /2010 16:19

Cette semaine je n'ai effectué que des sorties courtes, le soir après le boulot. Autant dire qu'il faisait plutôt chaud, plus de 35°C. Par ces températures affronter le dénivelé est particulièrement éprouvant, les bidons se vident plus vite que la fréquence de rencontre d'une fontaine. C'est pourquoi ce dimanche je me contente d'une sortie matinale, pas question d'affronter une fois de plus la chaleur.


Sortie relativement courte donc puisque je maintiens un ratio distance / dénivelé qui m'impose une vitesse moyenne faible. Il n'y a que comme ça que je retrouverai des sensations correctes, surtout à une semaine d'une grosse journée dans le Ventoux. Là aussi il fera chaud !


Mais déjà à 7h le thermomètre affiche 20°C. Ça promet... Direction le pied de la première bosse, en passant par Jarrie histoire de rapidement mettre la machine en route. Moins de 10km plus tard me voilà à Tavernole pour attaquer la côte des Quatre Seigneurs. Longue d'un peu moins de 6km pour une pente moyenne de 7.3%, elle est une mise en jambes idéale. Je grimpe en gardant une bonne réserve en prévision des ascensions suivantes.


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La descente sur Gières est assez rapide. On se voit descendre sur l'agglomération grenobloise que je ne ferai qu'effleurer. En bas direction Saint Nizier via Veneon. Une belle grimpette, équivalente à la première avec un kilomètre de plus. Je monte toujours sur le même rythme, en dessous de mon seuil. Je promène quoi.


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Petite descente vers Saint Martin d'Uriage avant de prendre de l'altitude en rejoignant Chamrousse. 18km de grimpée pépère (VAM bloquée autour de 900m/h aujourd'hui) en réfléchissant à la saison prochaine. Il y a plein de beaux parcours que je connais pas dans la région, lesquels mettre à mon programme ? Mine de rien ça fait passer le temps.


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Une petite barre avalée vite fait au sommet et c'est la bascule. Une fois n'est pas coutume je vais descendre vers Séchilienne. Jusqu'au lac Luitel je peux récupérer. Cela change dès le carrefour.


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Si à la montée le revêtement dégradé ne pose pas vraiment de problème dans ce sens c'est une autre paire de manches. Il faut vraiment bien tenir le guidon, surtout qu'avec la pente très marquée la prise de vitesse est rapide. Je suis contraint de faire une petite pause au milieu de la descente pour récupérer !


Nouvelle halte à Séchilienne pour remplir les bidons avant de m'attaquer à la dernière bosse. Je vais aller chercher le Pas des Blanches en passant par Laffrey (10.3km à 5.9% de moyenne). La route menant à Laffrey présente l'énorme avantage d'être située dans la forêt, versant nord. Idéale pour éviter de se faire griller la couenne.


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Fin de la grimpette, il ne me reste plus qu'à descendre sur Monteynard en passant par Le Majeuil et profiter tant de la relative fraîcheur que des paysages. Une sortie cool qui en appelle d'autres.


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Le parcours :


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La télémétrie :


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La sortie en chiffres :

Distance : 104.1 km

Dénivelé : 2780 m

Durée : 4 h 32

Vitesse moyenne : 23.0 km/h

FC moy / max : 143 / 169

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