24 janvier 2010
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15:28
Depuis le milieu de la semaine mon dos me fait beaucoup moins souffrir, les séances chez le kiné ont grandement amélioré mon état. Vendredi matin je ne ressens plus la moindre tension, aussi nous nous décidons avec ma femme de sortir les VTC pour nous octroyer une heure de promenade. Cela me permet de reprendre le contact avec le vélo même si la position très droite sur le VTC est plus propice à mon dos qu'elle ne le serait sur ma monture habituelle. Et heureusement car cette heure de balade se termine avec quelques raideurs.
Samedi midi nous sommes attendus chez ma belle-mère pour fêter son anniversaire. Elle habite à une quinzaine de kilomètres de chez nous, à Montfavet. Le temps est gris et plus froid que la veille mais la pluie n'est pas prévue, alors nous décidons de nous y rendre en vélo, ce qui nous fera encore deux fois une heure de promenade. Cette fois-ci je ne ressens aucune tension, aucune douleur même minime. Cool !
Dimanche matin, 9h30. Le ciel est bas, une légère brume hivernale s'étend paresseusement sur la vallée du Rhône alors que le thermomètre indique une température à peine positive. Je suis motivé et rassuré par la réaction de mon dos à la sortie d'hier. Je compte rouler une heure à une heure et demie autour de Sorgues, sur des routes en bon état pour minimiser les secousses, dépourvues de la moindre bosse et exclusivement sur le plateau de 34. Pas question de forcer ne serait-ce qu'un peu, je ne tiens pas à me refaire mal. Malheureusement la douleur se réveille très rapidement, tout d'abord diffuse. Pas grand chose, juste la sensation d'avoir un poids sur le bas du dos. Je ne suis pas très optimiste.
Il n'y a pratiquement personne sur la route. Très peu de voitures, encore moins de cyclistes. Si je rencontre bien quelques joggueurs, tous ont le masque des mauvais jours. Comme moi.
La brume se déchire petit à petit, comme à regret. Le Ventoux apparaît difficilement à l'horizon, tel un vaisseau fantôme. Je l'entend m'interpeller :
"Alors comme ça tu comptes m'escalader cinquante fois cette année ? Ah, ah, ah !!! Mais tu n'arrives même pas à pédaler sur cette route toute plate !"
C'est pas faux... La douleur diffuse se mue en pointe plus aigüe au niveau de la fesse gauche. J'ai présumé de mes forces, peut-être aurais-je dû rester au chaud ce matin. Pour le moment je poursuis en longeant la Sorgues et ses eaux noires.
C'est triste, presque sinistre. Le soleil tente d'apporter un peu de chaleur à ce tableau bien trop gris, mais il n'y arrivera pas. Aujourd'hui c'est la morosité qui prend le dessus.
Au fil des minutes je ressens de plus en plus de signes d'une fatigue anormale de mon dos. Une pointe dans le mollet, puis des picotements dans les cuisses... Il faut que je rentre au plus vite avant de ne plus pouvoir tourner les jambes.
Je reviens sur Sorgues après 1 heure 05 et 27 kilomètres parcourus, la respiration gênée par ce satané dos qui me lance jusque dans la poitrine.
Ça n'a pas tenu...
Samedi midi nous sommes attendus chez ma belle-mère pour fêter son anniversaire. Elle habite à une quinzaine de kilomètres de chez nous, à Montfavet. Le temps est gris et plus froid que la veille mais la pluie n'est pas prévue, alors nous décidons de nous y rendre en vélo, ce qui nous fera encore deux fois une heure de promenade. Cette fois-ci je ne ressens aucune tension, aucune douleur même minime. Cool !
Dimanche matin, 9h30. Le ciel est bas, une légère brume hivernale s'étend paresseusement sur la vallée du Rhône alors que le thermomètre indique une température à peine positive. Je suis motivé et rassuré par la réaction de mon dos à la sortie d'hier. Je compte rouler une heure à une heure et demie autour de Sorgues, sur des routes en bon état pour minimiser les secousses, dépourvues de la moindre bosse et exclusivement sur le plateau de 34. Pas question de forcer ne serait-ce qu'un peu, je ne tiens pas à me refaire mal. Malheureusement la douleur se réveille très rapidement, tout d'abord diffuse. Pas grand chose, juste la sensation d'avoir un poids sur le bas du dos. Je ne suis pas très optimiste.
Il n'y a pratiquement personne sur la route. Très peu de voitures, encore moins de cyclistes. Si je rencontre bien quelques joggueurs, tous ont le masque des mauvais jours. Comme moi.
La brume se déchire petit à petit, comme à regret. Le Ventoux apparaît difficilement à l'horizon, tel un vaisseau fantôme. Je l'entend m'interpeller :
"Alors comme ça tu comptes m'escalader cinquante fois cette année ? Ah, ah, ah !!! Mais tu n'arrives même pas à pédaler sur cette route toute plate !"
C'est pas faux... La douleur diffuse se mue en pointe plus aigüe au niveau de la fesse gauche. J'ai présumé de mes forces, peut-être aurais-je dû rester au chaud ce matin. Pour le moment je poursuis en longeant la Sorgues et ses eaux noires.
C'est triste, presque sinistre. Le soleil tente d'apporter un peu de chaleur à ce tableau bien trop gris, mais il n'y arrivera pas. Aujourd'hui c'est la morosité qui prend le dessus.
Au fil des minutes je ressens de plus en plus de signes d'une fatigue anormale de mon dos. Une pointe dans le mollet, puis des picotements dans les cuisses... Il faut que je rentre au plus vite avant de ne plus pouvoir tourner les jambes.
Je reviens sur Sorgues après 1 heure 05 et 27 kilomètres parcourus, la respiration gênée par ce satané dos qui me lance jusque dans la poitrine.
Ça n'a pas tenu...