5 décembre 2009
6
05
/12
/décembre
/2009
15:35
Le bilan chiffré des derniers mois est pathétique :
Mois | Sorties | Distance | Dénivelé |
Juillet | 11 | 1005 km | 18000 m |
Août | 8 | 535 km | 3600 m |
Septembre | 6 | 470 km | 5900 m |
Octobre | 10 | 850 km | 11700 m |
Novembre | 2 | 78 km | 300 m |
ALLO HOUSTON, ON A UN PROBLEME !!!
D'ailleurs ce matin en descendant à la cave j'ai vu une machine qu'il me semblait ne pas connaître. Quelques tubes assemblés en triangles, une paire de roues et un minuscule bout de cuir, visiblement pour s'y asseoir. Prenant mon courage à deux mains je me suis dit que j'allais essayer ce truc bizarre.
J'en profite pour tester une nouvelle tenue hivernale. C'est même l'achat de celle-ci que me pousse à sortir un peu et affronter de nouveau ces routes si familières. Je n'en suis plus à trouver des excuses pour ne pas rouler mais à chercher des raisons de sortir !
D'ailleurs ce matin en descendant à la cave j'ai vu une machine qu'il me semblait ne pas connaître. Quelques tubes assemblés en triangles, une paire de roues et un minuscule bout de cuir, visiblement pour s'y asseoir. Prenant mon courage à deux mains je me suis dit que j'allais essayer ce truc bizarre.
J'en profite pour tester une nouvelle tenue hivernale. C'est même l'achat de celle-ci que me pousse à sortir un peu et affronter de nouveau ces routes si familières. Je n'en suis plus à trouver des excuses pour ne pas rouler mais à chercher des raisons de sortir !
Je dois être rentré pour midi et demi, aussi je pars dès que la luminosité le permet. Je ne compte pas faire 200 bornes mais je vais certainement rouler beaucoup moins vite qu'au printemps. En attendant je profite du lever du jour sur le balcon, un grand bol de café brûlant à la main.
8h15, me voilà parti, gonflé à bloc et plein d'envie (si, si !). Je ne me suis pas fixé de plan de route, je veux juste faire dans les 80 / 90 kilomètres sans trop de bosses. Je n'ai pas envie de récolter une bronchite dès ma remise en selle dans une descente trop fraîche. Le temps s'annonce magnifique, le mistral est tombé dans la nuit et la température, proche de 0°C, reste positive. C'est bon pour le moral. Début de sortie toujours sur les mêmes routes : Althen les Paluds, Pernes les Fontaines, Saint Didier, Vénasque. Le Ventoux s'est habillé de blanc, Olivier et Patrick ont sans doute profité du dernier créneau de l'année pour l'affronter.
Je suis agréablement surpris par ma nouvelle acquisition : j'ai chaud ! Il ne fait que 2°C mais je ne ressent aucune emprise du froid sur moi.
Je ne croise pas grand monde, hormis quelques aînés se rendant au café ou à la boulangerie quand je traverse les villages. Par contre mon dos, lui, se rappelle à mon bon souvenir. Comme à chaque reprise il me fait de plus en plus mal au fil des kilomètres. Il faut que je tienne, je sais que la douleur passera après quelques sorties.
Courte hésitation au pied du col de Murs. Je décide de filer vers Malemort et de laisser là ce col, m'en tenant à la seule chose que je me suis fixée avant de partir : éviter les bosses. Mais au village suivant l'envie de grimper est trop forte alors je pars vers Blauvac via le col Blanc. La dernière fois que je l'ai escaladé il faisait 40°C de plus ! Si la température change le rythme non. Je suis toujours aussi lent...
Au col le Ventoux se dévoile, soudain plus proche. Je ressent cette envie d'y aller, mais avec ma forme actuelle se serait du suicide. Le versant Malaucène est impraticable, recouvert de 50cm de neige. Mais par Bédoin, ça passe jusqu'où ? Oh, non... Voilà que je me pose les mêmes questions que l'hiver dernier !
Blauvac traversé je redescend vers Villes sur Auzon avant de bifurquer sur Mormoiron. Là je décide de partir vers le plan d'eau de la Salette. Je ne connais pas ces routes et je tourne un peu en rond mais quelques bosses sympas agrémentent cette découverte.
Je longe le plan d'eau avant de remonter sur une route étroite et plutôt raide. Le compteur indique 12%. Pour le moment les jambes répondent bien mais cela risque de ne pas durer si ce type de rampe se répète.
Et en haut de la bosse... demi-tour ! C'est un cul de sac, il me faut redescendre ce que je viens péniblement de monter. Je poursuis sur une route qui passe juste au dessus du plan d'eau en espérant qu'elle me mène à Flassan. Normalement c'est dans cette direction et j'ai déjà vu sur la carte qu'une route passe par là, mais est-ce la bonne ? Encore un peu de grimpette, toujours avec ce Ventoux qui semble me défier. Mais n'est ce pas moi-même qui me défie de m'y frotter ?
Arrivé en haut je me présente face à une forte pente descendante. J'espère que ce n'est pas une impasse cette fois, je n'ai pas vraiment envie de remonter ce coup de cul. 15% dans la descente, pas mal, et en bas : un chemin !!! Argh... Têtu je continu profitant du fait que ce chemin soit carrossable en espérant qu'une route se trouve à l'autre bout. Et en effet je tombe sur celle reliant Villes sur Auzon à Flassan quelques centaines de mètres plus loin. Ouf !
Je passe Flassan puis descend sur Bédoin. Je ne roule vraiment pas vite, aussi je vais devoir entamer le retour si je veux être à l'heure. Et le retour se sera par Saint Pierre de Vassols, Modène et Caromb où je fais une petite pause pour me dévêtir un peu. Maintenant qu'il fait près de 10°C j'ai franchement trop chaud.
Je continue à descendre vers Beaumes de Venise. Les jambes commencent à être lourdes, la fin va être difficile. Et toujours ce dos que me fait souffrir ! Même les bras m'envoient des signes de fatigue. Comme quoi il n'y a pas que les jambes qui bossent sur un vélo.
De Beaumes je rentre au plus court, à savoir par Sarrians puis Bédarrides. Les dix derniers kilomètres sont vraiment durs, je préfère ne plus regarder ce compteur qui me martèle que je n'ai plus de condition. Pour autant je m'engage dans un dernier coup de cul à 13% pour finir cette sortie en beauté, à l'heure, mais complètement cuit.
Maintenant il faut que je tienne le coup et que je remonte sur le vélo régulièrement. J'y suis de toute façon obligé si je veux calmer ce dos récalcitrant. Il n'y a qu'en roulant que ces douleurs s'apaisent. Il y a déjà un point positif : j'ai battu mes scores de novembre !
La télémétrie :
La sortie en chiffres :
Distance : 100.9 km
Dénivelé : 1070 m
Durée : 3 h 54
Vitesse moyenne : 25.9 km/h
FC moy / max : 142 / 169
8h15, me voilà parti, gonflé à bloc et plein d'envie (si, si !). Je ne me suis pas fixé de plan de route, je veux juste faire dans les 80 / 90 kilomètres sans trop de bosses. Je n'ai pas envie de récolter une bronchite dès ma remise en selle dans une descente trop fraîche. Le temps s'annonce magnifique, le mistral est tombé dans la nuit et la température, proche de 0°C, reste positive. C'est bon pour le moral. Début de sortie toujours sur les mêmes routes : Althen les Paluds, Pernes les Fontaines, Saint Didier, Vénasque. Le Ventoux s'est habillé de blanc, Olivier et Patrick ont sans doute profité du dernier créneau de l'année pour l'affronter.
Je suis agréablement surpris par ma nouvelle acquisition : j'ai chaud ! Il ne fait que 2°C mais je ne ressent aucune emprise du froid sur moi.
Je ne croise pas grand monde, hormis quelques aînés se rendant au café ou à la boulangerie quand je traverse les villages. Par contre mon dos, lui, se rappelle à mon bon souvenir. Comme à chaque reprise il me fait de plus en plus mal au fil des kilomètres. Il faut que je tienne, je sais que la douleur passera après quelques sorties.
Courte hésitation au pied du col de Murs. Je décide de filer vers Malemort et de laisser là ce col, m'en tenant à la seule chose que je me suis fixée avant de partir : éviter les bosses. Mais au village suivant l'envie de grimper est trop forte alors je pars vers Blauvac via le col Blanc. La dernière fois que je l'ai escaladé il faisait 40°C de plus ! Si la température change le rythme non. Je suis toujours aussi lent...
Au col le Ventoux se dévoile, soudain plus proche. Je ressent cette envie d'y aller, mais avec ma forme actuelle se serait du suicide. Le versant Malaucène est impraticable, recouvert de 50cm de neige. Mais par Bédoin, ça passe jusqu'où ? Oh, non... Voilà que je me pose les mêmes questions que l'hiver dernier !
Blauvac traversé je redescend vers Villes sur Auzon avant de bifurquer sur Mormoiron. Là je décide de partir vers le plan d'eau de la Salette. Je ne connais pas ces routes et je tourne un peu en rond mais quelques bosses sympas agrémentent cette découverte.
Je longe le plan d'eau avant de remonter sur une route étroite et plutôt raide. Le compteur indique 12%. Pour le moment les jambes répondent bien mais cela risque de ne pas durer si ce type de rampe se répète.
Et en haut de la bosse... demi-tour ! C'est un cul de sac, il me faut redescendre ce que je viens péniblement de monter. Je poursuis sur une route qui passe juste au dessus du plan d'eau en espérant qu'elle me mène à Flassan. Normalement c'est dans cette direction et j'ai déjà vu sur la carte qu'une route passe par là, mais est-ce la bonne ? Encore un peu de grimpette, toujours avec ce Ventoux qui semble me défier. Mais n'est ce pas moi-même qui me défie de m'y frotter ?
Arrivé en haut je me présente face à une forte pente descendante. J'espère que ce n'est pas une impasse cette fois, je n'ai pas vraiment envie de remonter ce coup de cul. 15% dans la descente, pas mal, et en bas : un chemin !!! Argh... Têtu je continu profitant du fait que ce chemin soit carrossable en espérant qu'une route se trouve à l'autre bout. Et en effet je tombe sur celle reliant Villes sur Auzon à Flassan quelques centaines de mètres plus loin. Ouf !
Je passe Flassan puis descend sur Bédoin. Je ne roule vraiment pas vite, aussi je vais devoir entamer le retour si je veux être à l'heure. Et le retour se sera par Saint Pierre de Vassols, Modène et Caromb où je fais une petite pause pour me dévêtir un peu. Maintenant qu'il fait près de 10°C j'ai franchement trop chaud.
Je continue à descendre vers Beaumes de Venise. Les jambes commencent à être lourdes, la fin va être difficile. Et toujours ce dos que me fait souffrir ! Même les bras m'envoient des signes de fatigue. Comme quoi il n'y a pas que les jambes qui bossent sur un vélo.
De Beaumes je rentre au plus court, à savoir par Sarrians puis Bédarrides. Les dix derniers kilomètres sont vraiment durs, je préfère ne plus regarder ce compteur qui me martèle que je n'ai plus de condition. Pour autant je m'engage dans un dernier coup de cul à 13% pour finir cette sortie en beauté, à l'heure, mais complètement cuit.
Maintenant il faut que je tienne le coup et que je remonte sur le vélo régulièrement. J'y suis de toute façon obligé si je veux calmer ce dos récalcitrant. Il n'y a qu'en roulant que ces douleurs s'apaisent. Il y a déjà un point positif : j'ai battu mes scores de novembre !
La télémétrie :
La sortie en chiffres :
Distance : 100.9 km
Dénivelé : 1070 m
Durée : 3 h 54
Vitesse moyenne : 25.9 km/h
FC moy / max : 142 / 169