14 février 2010
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16:02
Quel hiver ! Si nous n'avons pas trop à nous plaindre en Provence puisque nous avons été épargnés par la neige cette semaine, le froid et le vent ont mis à l'épreuve les velléités cyclistes des plus endurcis. Pour ma part je me suis contenté de quelques séances sur home-trainer en reprenant doucement le travail spécifique. Mais jeudi c'en était trop, il fallait que je prenne l'air, aussi je suis sorti faire une petite cinquantaine de kilomètres par -3°C avec ce satané mistral qui soufflait à plus de 100km/h en rafales. De quoi rester scotché à la route !
Samedi matin, réveil un peu tardif et toujours ce vent, même s'il a faibli... Je ne suis vraiment pas motivé et reporte mon excursion en extérieur à l'après-midi histoire de gagner quelques degrés. Je me décide juste après le repas pour une paire d'heures d'effort.
Il fait meilleur que jeudi (2°C, mistral à 50 / 60km/h), mais le soleil s'est caché. Encore une fois je vais rester dans la plaine et rouler en mode endurance. Tout ce que je n'aime pas, mais je n'ai pas vraiment le choix compte-tenu de ma forme. Ceci dit je ressens déjà les bienfaits des séances sur home-trainer que j'enchaîne depuis une petite quinzaine de jours. Je retrouve une vitesse de croisière plus conforme à mes habitudes, du moins tant que la route reste plane.
Pour éviter au maximum le vent glacial je m'en vais vers l'est par Entraîgues, Althen les Paluds et Monteux. Je ne croise pas grand monde sur ces petites routes.
A partir de Monteux j'entame un long faux-plat qui m'emmène vers Carpentras au milieu des serres qui sentiront bon la fraise cet été. Je ne subi plus le mistral et du même coup je retrouve une sensation de chaleur que je plus ressentie sur le vélo depuis un bon moment.
Je ne rentre pas dans Carpentras mais préfère me diriger vers Aubignan en longeant l'ancienne voie ferrée en cours de transformation. Celle-ci sera aménagée en voie cyclable sur plusieurs dizaines de kilomètres entre Orange et Cavaillon. Cool !
Samedi matin, réveil un peu tardif et toujours ce vent, même s'il a faibli... Je ne suis vraiment pas motivé et reporte mon excursion en extérieur à l'après-midi histoire de gagner quelques degrés. Je me décide juste après le repas pour une paire d'heures d'effort.
Il fait meilleur que jeudi (2°C, mistral à 50 / 60km/h), mais le soleil s'est caché. Encore une fois je vais rester dans la plaine et rouler en mode endurance. Tout ce que je n'aime pas, mais je n'ai pas vraiment le choix compte-tenu de ma forme. Ceci dit je ressens déjà les bienfaits des séances sur home-trainer que j'enchaîne depuis une petite quinzaine de jours. Je retrouve une vitesse de croisière plus conforme à mes habitudes, du moins tant que la route reste plane.
Pour éviter au maximum le vent glacial je m'en vais vers l'est par Entraîgues, Althen les Paluds et Monteux. Je ne croise pas grand monde sur ces petites routes.
A partir de Monteux j'entame un long faux-plat qui m'emmène vers Carpentras au milieu des serres qui sentiront bon la fraise cet été. Je ne subi plus le mistral et du même coup je retrouve une sensation de chaleur que je plus ressentie sur le vélo depuis un bon moment.
Je ne rentre pas dans Carpentras mais préfère me diriger vers Aubignan en longeant l'ancienne voie ferrée en cours de transformation. Celle-ci sera aménagée en voie cyclable sur plusieurs dizaines de kilomètres entre Orange et Cavaillon. Cool !
Le canal de Carpentras passe au dessus de la futur voie cyclable
Peu avant Aubignan je me soumet à un double sprint canin, version un peu plus stressante du sprint pancarte qui égaye les sorties en groupe. Heureusement que c'est sur une portion en légère descente, je n'aurais sans doute pas eu les cannes pour semer les deux bestioles si la déclivité eut été défavorable.
Je retrouve plus d'animation en arrivant sur Aubignan. Je rattrape un petit groupe de cyclos alors que me suis décidé à hausser le rythme en grimpant dans le village. Le coeur monte très rapidement à près de 180 puls, mais redescendra aussi vite en haut de la bosse. Je poursuis en me laissant redescendre vers Beaume de Venise, étrangement déserté.
Comme je ne souhaite pas me mesurer à des côtes plus sévères que les petits coups de cul qui ont parsemé ma sortie jusque là, je retourne dans la plaine et retrouve du même coup le mistral. Je l'affronte pleine face jusqu'à Vacqueyras, le visage agressé par sa froide morsure. Même la rude, mais courte, pente pour monter dans le village ne me réchauffera pas. Arrivé sur le plateau plus rien de fait obstacle à sa progression glaciale, il faut courber l'échine, se faire aussi petit que possible sur le vélo.
Rapidement je vais changer de direction pour cette fois-ci profiter du vent. Je prend plein sud vers Sarrians au milieu des vignes abandonnées par les ouvriers agricoles qui ont remis la taille à plus tard.
Je rentre rapidement sur Sorgues en passant le long de l'Ouvèze dont le cours a pris la magnifique couleur bleue caractéristique des eaux de fonte des neiges. Pourtant avec cette température la neige ne doit pas fondre bien vite !
Je croiserai encore deux groupes de cyclistes, dont l'un, composé d'une bonne trentaine de coureurs, considérant que la route lui appartenait m'a littéralement poussé sur le bas côté. Merci les gars, ne vous étonnez si une voiture fait un jour un strike dans vos guibolles !
Conformément à mon objectif du jour j'ai passé les deux heures de selle. Ce n'est pas une grosse sortie mais je suis satisfait de constater mon retour en forme. Pourrais-je tenter les trois heures le week-end prochain ?
La télémétrie :
La sortie en chiffres :
Distance : 61.0 km
Dénivelé : 400 m
Durée : 2 h 01
Vitesse moyenne : 30.2 km/h
FC moy / max : 138 / 179
Je retrouve plus d'animation en arrivant sur Aubignan. Je rattrape un petit groupe de cyclos alors que me suis décidé à hausser le rythme en grimpant dans le village. Le coeur monte très rapidement à près de 180 puls, mais redescendra aussi vite en haut de la bosse. Je poursuis en me laissant redescendre vers Beaume de Venise, étrangement déserté.
Comme je ne souhaite pas me mesurer à des côtes plus sévères que les petits coups de cul qui ont parsemé ma sortie jusque là, je retourne dans la plaine et retrouve du même coup le mistral. Je l'affronte pleine face jusqu'à Vacqueyras, le visage agressé par sa froide morsure. Même la rude, mais courte, pente pour monter dans le village ne me réchauffera pas. Arrivé sur le plateau plus rien de fait obstacle à sa progression glaciale, il faut courber l'échine, se faire aussi petit que possible sur le vélo.
Rapidement je vais changer de direction pour cette fois-ci profiter du vent. Je prend plein sud vers Sarrians au milieu des vignes abandonnées par les ouvriers agricoles qui ont remis la taille à plus tard.
Je rentre rapidement sur Sorgues en passant le long de l'Ouvèze dont le cours a pris la magnifique couleur bleue caractéristique des eaux de fonte des neiges. Pourtant avec cette température la neige ne doit pas fondre bien vite !
Je croiserai encore deux groupes de cyclistes, dont l'un, composé d'une bonne trentaine de coureurs, considérant que la route lui appartenait m'a littéralement poussé sur le bas côté. Merci les gars, ne vous étonnez si une voiture fait un jour un strike dans vos guibolles !
Conformément à mon objectif du jour j'ai passé les deux heures de selle. Ce n'est pas une grosse sortie mais je suis satisfait de constater mon retour en forme. Pourrais-je tenter les trois heures le week-end prochain ?
La télémétrie :
La sortie en chiffres :
Distance : 61.0 km
Dénivelé : 400 m
Durée : 2 h 01
Vitesse moyenne : 30.2 km/h
FC moy / max : 138 / 179