20 septembre 2009
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19:01
Ça y est, je remets le cul sur la selle ! Pas très motivé, c'est mon beau-père qui me pousse à sortir pour faire sa promenade habituelle quand il vient passer quelques jours en Provence : le Ventoux. Ce sera ma 19ème grimpée du Géant en 2009. Plus qu'un !
Nous nous avançons jusqu'à Bédoin en voiture, traversant de nombreuses nappes de brouillard plus ou moins épaisses. Pourvu que nous n'en n'ayons pas à Bédoin... Et ben non, au pied du Mont Chauve il fait beau. Quelques nuages ont pris position bien au dessus du sommet, nous devrions faire une montée agréable. Quelques minutes pour nous préparer et nous partons à l'assaut de la montagne.
En effet il est très agréable de grimper aujourd'hui. La route est mouillée mais l'humidité générée par les fortes pluies de ces derniers jours exalle toutes les senteurs de la forêt. De plus il ne fait pas trop frais, je dois m'arrêter assez rapidement pour me découvrir un peu.
Le but n'est pas de faire un chrono. Xavier ne roule pas énormément (moins de 3000km cette année), mais c'est un marcheur chevronné. Il est endurant, sa faiblesse vient d'un manque de pratique et de puissance. C'est que du côté des Pays de la Loire les bosses se font rares.
De mon côté je suis surpris de rester à une FC très basse malgré le peu de kilomètres engrangés depuis cet été. Certes le rythme est plutôt cool (du moins pour moi, Xavier n'est pas vraiment de cet avis !) mais de là à ne pas dépasser les 130 puls...
Nous faisons une courte pause au Reynard. J'en profite pour avaler deux barres de céréales. Je n'ai mangé qu'une banane avant de partir, je commence à avoir faim. Nous repartons vers le sommet, que nous atteignons après 2h30 de grimpette. Le même temps que celui réalisé sur l'EDT, mais là je suis bien plus frais ! Il faut dire que je n'ai pas les 150 bornes et quelques cols qui avaient précédés dans les pattes.
Nous nous avançons jusqu'à Bédoin en voiture, traversant de nombreuses nappes de brouillard plus ou moins épaisses. Pourvu que nous n'en n'ayons pas à Bédoin... Et ben non, au pied du Mont Chauve il fait beau. Quelques nuages ont pris position bien au dessus du sommet, nous devrions faire une montée agréable. Quelques minutes pour nous préparer et nous partons à l'assaut de la montagne.
En effet il est très agréable de grimper aujourd'hui. La route est mouillée mais l'humidité générée par les fortes pluies de ces derniers jours exalle toutes les senteurs de la forêt. De plus il ne fait pas trop frais, je dois m'arrêter assez rapidement pour me découvrir un peu.
Le but n'est pas de faire un chrono. Xavier ne roule pas énormément (moins de 3000km cette année), mais c'est un marcheur chevronné. Il est endurant, sa faiblesse vient d'un manque de pratique et de puissance. C'est que du côté des Pays de la Loire les bosses se font rares.
De mon côté je suis surpris de rester à une FC très basse malgré le peu de kilomètres engrangés depuis cet été. Certes le rythme est plutôt cool (du moins pour moi, Xavier n'est pas vraiment de cet avis !) mais de là à ne pas dépasser les 130 puls...
Nous faisons une courte pause au Reynard. J'en profite pour avaler deux barres de céréales. Je n'ai mangé qu'une banane avant de partir, je commence à avoir faim. Nous repartons vers le sommet, que nous atteignons après 2h30 de grimpette. Le même temps que celui réalisé sur l'EDT, mais là je suis bien plus frais ! Il faut dire que je n'ai pas les 150 bornes et quelques cols qui avaient précédés dans les pattes.
Même fatigué il faut toujours qu'il fasse le kakou !
Quel plaisir au sommet ! 17°C, grand soleil, pas un souffle d'air. On y est bien. De nombreux cyclistes arrivent, profitant encore une fois de ce Ventoux toujours redouté avant que l'hiver ne resserre définitivement son emprise. Cependant un nuage commence à ce former juste sous le col des tempêtes. Ne traînons pas, le temps risque de changer rapidement.
Nous nous habillons chaudement pour affronter la descente vers Malaucène. Elle est à l'ombre est bien plus humide, nous le ressentons rapidement. D'ailleurs la route est suffisamment mouillée pour que je reste prudent, je ne prendrais que 87km/h.
Il y a aussi du monde qui grimpe de ce côté là. Sur le bas de la descente nous retrouvons un revêtement sec, je peux enfin prendre de l'angle dans les derniers virages. Je retrouve la vitesse avec grand plaisir. La passion reviendrait-elle ?
Nous retournons vers Bédoin en empruntant une petite route entre les cols de Ronin et de Saint Michel. Il y a beaucoup de circulation sur la route principale, nous sommes plus tranquilles dans le fond du vallon.
Dernière difficulté : le col de la Madeleine. Il fait toujours aussi beau, c'est un régal de prendre l'air. J'aime cette route qui s'élève gentiment dans l'odeur des pins.
Sur les derniers hectomètres je me permets de filmer le beau-père. Certes il commence à être user à cause d'une douleur au genou (après 160 bornes de rando pédestre dans les Pyrénées !) mais qui garde toujours sa bonne humeur.
Nous nous habillons chaudement pour affronter la descente vers Malaucène. Elle est à l'ombre est bien plus humide, nous le ressentons rapidement. D'ailleurs la route est suffisamment mouillée pour que je reste prudent, je ne prendrais que 87km/h.
Il y a aussi du monde qui grimpe de ce côté là. Sur le bas de la descente nous retrouvons un revêtement sec, je peux enfin prendre de l'angle dans les derniers virages. Je retrouve la vitesse avec grand plaisir. La passion reviendrait-elle ?
Nous retournons vers Bédoin en empruntant une petite route entre les cols de Ronin et de Saint Michel. Il y a beaucoup de circulation sur la route principale, nous sommes plus tranquilles dans le fond du vallon.
Dernière difficulté : le col de la Madeleine. Il fait toujours aussi beau, c'est un régal de prendre l'air. J'aime cette route qui s'élève gentiment dans l'odeur des pins.
Sur les derniers hectomètres je me permets de filmer le beau-père. Certes il commence à être user à cause d'une douleur au genou (après 160 bornes de rando pédestre dans les Pyrénées !) mais qui garde toujours sa bonne humeur.
Dans la descente nous pouvons voir que le petit nuage qui voulait prendre place au sommet s'est bien vite transformé en une belle masse nuageuse qui m'aurait dissuadé de tenter l'ascension si elle s'était installée ce matin. Malheureusement c'est à ce moment que les piles de l'appareil photo ont déclaré forfait.
Nous revenons à Bédoin tranquillement, tous les deux satisfaits de notre sortie.
Le profil de la sortie :
La sortie en chiffres :
Distance : 56.9 km
Dénivelé : 1790 m
Durée : 3 h 35
Vitesse moyenne : 15.9 km/h
FC moy / max : 125 / 170
Nous revenons à Bédoin tranquillement, tous les deux satisfaits de notre sortie.
Le profil de la sortie :
La sortie en chiffres :
Distance : 56.9 km
Dénivelé : 1790 m
Durée : 3 h 35
Vitesse moyenne : 15.9 km/h
FC moy / max : 125 / 170