8 novembre 2008
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08:38
La deuxième partie de la saison fût meilleure. Je commence à savoir gérer des épreuve de plus de 4 heures. Avec un 0 pointé sur la Time, faut marquer des points sur les prochaines épreuves. Je ne pensais pas pouvoir être si proche d'un podium sur le TLO.
Mi-juin, c'est la Midi Libre Cycl'Aigoual. L'organisation est un peu particulière. En effet l'épreuve sert de support aux championnats de France Masters. Départs différés suivants les catégories d'age. Trop jeune pour les championnats je m'aligne sur la cyclo. Le départ neutralisé sur 7 km est cahotique. Tout le monde veut être devant, les risques que prennent certains me laissent perplexe. Surtout que dès le départ donné, il n'y a plus grand monde pour rouler. Faire la course derrière les voitures, c'est original.
L'aigoual, que je découvre, se monte à bon train. Je me retrouve à mener le groupe de chasse. Nous resterons ensemble le reste de la course. L'arrivée se joue au sprint. Je prend la 10e place de la cyclo, mais me retrouve 40e après fusion des classements cyclo et championnat. 5e de ma catégorie, 96 points de plus pour le TLO ou je me retrouve 4e. Les points perdus sur la Time vont être durs à récupérés.
L'ardéchoise... C'est énorme... Bravo à l'organisation. Gérer autant de monde (13187 participants cette année) dans un si bonne ambiance, chapeau. Avec mon père nous nous alignons sur le parcours phare, l'Ardéchoise. Et pour une fois cette saison, il fait vraiment beau. Les premières difficultés s'enchainent bien. Du monde dans tous les villages traversés, les rues sont décorées, c'est vraiment la fête du vélo en Ardèche.
Très beau col de Mézilhac. Passé celui-ci, nous ne sommes plus que trois, puis deux au sommet de la Baricaude, puis seul. Le Gerbier de Jonc est dur, surtout dans la tête. Mais on y récupère des roues, celles des parcours moins longs. Le long faux-plat de Saint Agrève, j'ai cru ne pas pouvoir arriver en haut. Plus de jambes. Par contre les 15% du Buisson, une formalité. C'est bizarre des fois. Je fini en 7h45 à la 61e place. Je visais dans les 100, mission accomplie.
Cette année l'Etape du Tour c'était Pau - Hautacam. Arrivés la veille, nous retirons les dossards et visitons le village. Le ciel est menaçant. Toute la nuit, ce fut un déluge, au point de me demander si j'allais prendre le départ. Au petit matin, il ne pleut plus, mais il ne fait pas chaud. La pluie reprend pendant l'attente dans les sas. La journée va être longue.
La première partie est rapide. Les bosses sont faciles, je remonte rapidement. La route est détrempée, les chutes sont nombreuses. La traversée de Lourde est rendue dangereuse par la pluie. Je vois mon père, parti avec un dossard prioritaire, sur le bord de la route, le genou en sang: "C'est bon, c'est rien, roule !". La chute n'a pas l'air trop grave, je repars. Le Tourmalet s'annonce. Les jambes sont bonnes, je remonte beaucoup de monde. A mi-pente les nuages nous rattrapent. C'est comme sur la Time: brouillard, froid... Au sommet, un spectateur compte les cyclistes :"531, 532, 533...". Je suis parti avec les 7000, j'aurais remonté 6500 vélos ?!? Il fait vraiment froid là-haut.
Je m'arrête une minute pour me protéger avec un journal que me tend une petite fille, le sourire aux lèvres. Merci bien. La descente est frigorifiante. Je ne vois rien. Un petit groupe me rattrape, je prend les roues. Ils ont l'air de connaître, ça descend vite, plus de 90km/h dans la purée de pois. J'ai vraiment froid, je tremble. Et en bas, le résultat est le même qu'à Megève: je suis complètement tétanisé. Je m'arrêterai au pied d'Hautacam, incapable de faire la montée finale. Je suis du sud, je veux du soleil, de la chaleur !!!!
Pour mon père, les conséquences de la chute sont plus graves que prévues: épaule droite cassée. La saison est terminée.
Dernière course de la saison, les Bosses du 13. Il fait beau, un peu frais avec un léger Mistral. Sans doute ma meilleure course de la saison. Départ houleux, habituel, je me maintient en tête de peloton. Je resterai dans le groupe de tête jusqu'à Saint Zacharie, où les premières crampes me font lâcher prise. Je fini comme je peux avec un coureur d'Aix. 4h52 pour boucler les 151km, 4km/h de mieux que l'année dernière. Par contre je un peu les boules en découvrant les classements: 25e au scratch et 4e de ma catégorie. Le podium est vraiment pas loin...
Classement final du TLO: 38e sur 9587 classés au scratch et... 4e de la catégorie 18-29 ans !!!
En 2009 le TLO sera l'objectif principal de ma saison. Je change de catégorie, en passant dans la tranche 30-39 ans. Ce sera plus relevé, mais maintenant je sais à quoi m'attendre.
Mi-juin, c'est la Midi Libre Cycl'Aigoual. L'organisation est un peu particulière. En effet l'épreuve sert de support aux championnats de France Masters. Départs différés suivants les catégories d'age. Trop jeune pour les championnats je m'aligne sur la cyclo. Le départ neutralisé sur 7 km est cahotique. Tout le monde veut être devant, les risques que prennent certains me laissent perplexe. Surtout que dès le départ donné, il n'y a plus grand monde pour rouler. Faire la course derrière les voitures, c'est original.
L'aigoual, que je découvre, se monte à bon train. Je me retrouve à mener le groupe de chasse. Nous resterons ensemble le reste de la course. L'arrivée se joue au sprint. Je prend la 10e place de la cyclo, mais me retrouve 40e après fusion des classements cyclo et championnat. 5e de ma catégorie, 96 points de plus pour le TLO ou je me retrouve 4e. Les points perdus sur la Time vont être durs à récupérés.
L'ardéchoise... C'est énorme... Bravo à l'organisation. Gérer autant de monde (13187 participants cette année) dans un si bonne ambiance, chapeau. Avec mon père nous nous alignons sur le parcours phare, l'Ardéchoise. Et pour une fois cette saison, il fait vraiment beau. Les premières difficultés s'enchainent bien. Du monde dans tous les villages traversés, les rues sont décorées, c'est vraiment la fête du vélo en Ardèche.
Très beau col de Mézilhac. Passé celui-ci, nous ne sommes plus que trois, puis deux au sommet de la Baricaude, puis seul. Le Gerbier de Jonc est dur, surtout dans la tête. Mais on y récupère des roues, celles des parcours moins longs. Le long faux-plat de Saint Agrève, j'ai cru ne pas pouvoir arriver en haut. Plus de jambes. Par contre les 15% du Buisson, une formalité. C'est bizarre des fois. Je fini en 7h45 à la 61e place. Je visais dans les 100, mission accomplie.
Cette année l'Etape du Tour c'était Pau - Hautacam. Arrivés la veille, nous retirons les dossards et visitons le village. Le ciel est menaçant. Toute la nuit, ce fut un déluge, au point de me demander si j'allais prendre le départ. Au petit matin, il ne pleut plus, mais il ne fait pas chaud. La pluie reprend pendant l'attente dans les sas. La journée va être longue.
La première partie est rapide. Les bosses sont faciles, je remonte rapidement. La route est détrempée, les chutes sont nombreuses. La traversée de Lourde est rendue dangereuse par la pluie. Je vois mon père, parti avec un dossard prioritaire, sur le bord de la route, le genou en sang: "C'est bon, c'est rien, roule !". La chute n'a pas l'air trop grave, je repars. Le Tourmalet s'annonce. Les jambes sont bonnes, je remonte beaucoup de monde. A mi-pente les nuages nous rattrapent. C'est comme sur la Time: brouillard, froid... Au sommet, un spectateur compte les cyclistes :"531, 532, 533...". Je suis parti avec les 7000, j'aurais remonté 6500 vélos ?!? Il fait vraiment froid là-haut.
Je m'arrête une minute pour me protéger avec un journal que me tend une petite fille, le sourire aux lèvres. Merci bien. La descente est frigorifiante. Je ne vois rien. Un petit groupe me rattrape, je prend les roues. Ils ont l'air de connaître, ça descend vite, plus de 90km/h dans la purée de pois. J'ai vraiment froid, je tremble. Et en bas, le résultat est le même qu'à Megève: je suis complètement tétanisé. Je m'arrêterai au pied d'Hautacam, incapable de faire la montée finale. Je suis du sud, je veux du soleil, de la chaleur !!!!
Pour mon père, les conséquences de la chute sont plus graves que prévues: épaule droite cassée. La saison est terminée.
Dernière course de la saison, les Bosses du 13. Il fait beau, un peu frais avec un léger Mistral. Sans doute ma meilleure course de la saison. Départ houleux, habituel, je me maintient en tête de peloton. Je resterai dans le groupe de tête jusqu'à Saint Zacharie, où les premières crampes me font lâcher prise. Je fini comme je peux avec un coureur d'Aix. 4h52 pour boucler les 151km, 4km/h de mieux que l'année dernière. Par contre je un peu les boules en découvrant les classements: 25e au scratch et 4e de ma catégorie. Le podium est vraiment pas loin...
Classement final du TLO: 38e sur 9587 classés au scratch et... 4e de la catégorie 18-29 ans !!!
En 2009 le TLO sera l'objectif principal de ma saison. Je change de catégorie, en passant dans la tranche 30-39 ans. Ce sera plus relevé, mais maintenant je sais à quoi m'attendre.
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